RENCONTRE AVEC UN JEUNE CHERCHEUR le 21 février 2020

(Alex Clergerie, fils du professeur de mathématiques M.Clergerie)

Le vendredi 21 février 2020, quelques jours après notre visite au Laser Mégajoule, Alex Clergerie, jeune chercheur dans le domaine des Lasers au laboratoire CELIA (Centre Lasers Intenses et Applications), est venu pendant notre cours de physique-chimie.

Il nous a présenté son parcours professionnel puis quelques notions scientifiques sur le thème : « Comment mesurer des phénomènes ultrarapides ? »

L’intitulé de la thèse qu’il a terminée quelques mois plus tôt est : « Modélisation de spectroscopie moléculaire par paquets d’électrons attosecondes. ». Grâce à ses explications, nous avons pu comprendre comment il a réalisé son travail.

Tout d’abord, l’homme est capable de voir 0,15m/0,1ms. L’attoseconde, c’est 10-18 seconde. Les caractéristiques du temps sont les suivantes : T=L/V (L : longueur en mètres (m) et V : vitesse en mètre par seconde (m/s)). Les différentes échelles de temps sont étudiées et utilisées différemment. Pour la femtoseconde, nous utilisons la femtochimie. Par exemple, les lasers sont à l’échelle de la femtoseconde : ils sont utilisés en médecine, pour réaliser des travaux de précision et pour équiper certaines armes. Il y a différents types de laser :
 les lasers continus (monochromatiques)
 les lasers à impulsions (différentes couleurs) et les lasers femtosecondes.

Comme la taille des molécules est plus petite que les oscillations de la lumière, Alex Clergerie a donc utilisé la spectroscopie avec un dispositif de pompes-sondes. Pour cela, il s’est inspiré de différents travaux de chercheurs comme Ahmed Zewail, qui a travaillé sur l’intégralité de la dynamique. Finalement, pour terminer sa thèse il a utilisé la génération d’harmoniques d’ordre élevé (HHG). (La génération d’impulsions intenses femtosecondes de lumière proche des infrarouges.)

Nous avons pu lui poser de nombreuses questions et c’était vraiment très intéressant. Il nous a montré son rapport de thèse, il fait presque 200 pages.

Pour finir nous avons fait un goûter copieux. Certains élèves avaient fait des gâteaux au chocolat, d’autres des cannelés, d’autres des rochers au chocolat sophistiqués, nous avions aussi amené des bonbons et des boissons.

Article rédigé par Alix Pourcel, élève de 1èreG1 en 2019-2020
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